Titre original : A la santé du feu
Ecrit en : 2012
Editeur : JC Lattès
Collection : Littérature française
Paru en France en : janvier 2013
320 pages
ISBN : 978-2-7096-4291-0
Résumé de l'éditeur :
Une fille passe un examen médical et paf, suspicion. Mais pas sûr. Elle a déjà connu d’autres tempêtes sous la peau, mais ce jour-là fini de rire. Pour savoir ce que lui réserve son destin, il va falloir attendre.
Attendre, la vache. Attendre un nouvel examen qui confirmera la catastrophe, ou bien qui l’annulera. Dans quarante jours, la biologie tranchera.
Ce livre est le journal, écrit à la première personne, de ce suspens existentiel, de ces quarante jours âpres et rugueux. La chronique d’un espoir fou, la rage et l’amour mêlés. Une enquête aussi, un pistolet sur la tempe, sur le pourquoi du comment, parce qu’il s’agit de trouver une issue, et fissa.
Un grand merci à Livraddict et aux éditions JC Lattès pour cette découverte livresque.
Dorothée Werner, l'auteur, est réellement malade. C'est donc une autobiographie dans laquelle elle partage l'inquiétude de l'attente qu'elle a effectivement vécu.. Le sujet est triste, la narratrice est dans une situation difficile pour laquelle on devrait éprouver de l'empathie, mais l'héroïne m'a plus agacée et ennuyée avec ses sempiternelles lamentations, qu'émue.
Il n'y a pas vraiment d'histoire, aucun contexte n'est développé, du coup, on se sait jamais de quoi parle l'auteur. Le texte n'est qu'une suite d'élucubrations sans queue ni tête où se mêlent souvenirs, questionnements, angoisses, mêlés aux visite à des docteurs "foufou" comme elle les appelle, de la médecine parallèle, où elle va cherche de l'espoir ; seule petits moments où on comprend un peu quelque chose.
Les phrases font cinq lignes et divaguent tellement qu'une fois à la fin du paragraphe, on a oublié de quoi l'auteur voulait parler. En plus, il y a beaucoup de non dits, on ne sait pas grand chose sur la narratrice et le peu qu'on sait, on a dû le deviner. On ne sait pas son nom, on ne connait pas son travail, ni, son âge, on ne nous dit même pas de quelle maladie elle est victime. On suit les pensées de l'héroïne dans le désordre, sans réel sens.
C'est inintéressant, c'est pompeux, c'est ennuyeux.