Titre original : Blue Bloods
Ecrit en : 2006
Traduction de Valérie Le Plouhinec
Editeur : France Loisir (Première parution en 2007 chez Albin Michel)
Paru en France en : 2009
352 pages
ISBN : 978-2226180001
Théodora Van Alen va au lycée Duschesne de New York, un établissement ultra-chic où se retrouvent les enfants des familles les plus huppées. Magré des ancêtres à l'origine de la création de la ville, la jeune fille est devenue une paria depuis la déchéance des dernières générations. Elle peut compter sur l'indéfectible amitié d'Oliver, son ami d'enfance, toujours prêt à se moquer de Mimi Force, la reine de l'école. Lorsque le frère jumeau de cette dernière, Jack, s'intèresse à l'adolescente, elle n'ose croire à sa chance, mais le comportement du jeune homme n'est pas la seule chose qui va bouleverser la vie de Théodora.
Bienvenue chez Prada
Lanvin, Roberto Cavalli, Chanel, Gucci... sont auutant de marques qui viennent noircir les pages de ce roman. La plupart du temps, je n'en connaissais même pas la moitié. Blue Bloods, c'est Gossip Girl chez les vampires. Bon d'accord, on est dans l'Upper East Side, on se doute bien que les personnages ne seront pas les bouseux du coin de la rue, mais il n'était peut-être pas nécessaire de faire étalage de la fortune de chacun, à chaque page.
Passé ce détail, l'histoire des Vampires de Manhattan se révèle plutôt originale.
Des vampires "mortels"
L'intérêt de cette saga repose sur sa mythologie des créatures de la nuit, particulièrement captivante.
(Attention spoiler!!!)
Ici, les vampires ne sont pas tout à fait immortels ; du moins, pas au sens où on l'entend habituellement. C'est leur sang et la mémoire de leurs vies précédentes qui font de chaque descendant un vampire. Ainsi, les sangs-bleus, comme ils se nomment, vivent chacun une vie plus longue que la normale, avant de quitter ce monde et de transmettre son sang à un héritier ou une héritière.
Mais une menace les guette, une menace venu de leur plus lointain passé, un passé difficile à se remémorer pour certains. (Fin du spoiler !!!! ^^)
L'idée de Melissa de la Cruz est vraiment intéressante et très bien développée. Elle présente tout un univers structuré, hiérarchisé, parfaitement encadré, où les surprises, pourtant, ne manquent pas. Chaque personnages a ses secrets et le lecteur est vite envoûté par la trame de la saga. Je dis de la saga et non du tome, car à lui seul, par contre, ce roman est un gigantesque prologue.
Un cruel manque d'action
Une intrigue se dessine au début du volume 1 : la mort d'Aggie, une élève de Duschesne, mais aussi une sang-bleue. Comment un vampire a-t-il pu être éliminer définitivement ? A la fin du bouquin... bah... on sait toujours pas et on a à peine une hypothèse sur la créature qui aurait pu faire ça.
En fait, pendant 340 pages, le lecteur suit une adolescente de 15 ans entre ses sorties en boîte, ses tenues "vintages" et ses réunions du club des vampires. Pas très palpitant !
Ce tome 1 des Vampires de Manhattan est une longue mise en situation que le lecteur lit jusqu'au bout, uniquement pour en apprendre davantage sur les sangs-bleu, créatures incroyablement passionnantes.
Livre lu dans le cadre d'une lecture commune organisée par Galleane, avec Karline, Elodesign, Frankie, Eden1487, Mycoton, Thechouille, Vozrozhdenyie, Platinegirl, Well read kid, Mimipouss, Juna62, Sofiaportos, Nastasia, Mabiblio, Sakina, Melisende, Perdre une plume, Nane42, Korto, Sofynet, Reveline, Everbook, LaetiChOùuxx, Flof13 et Basset.
Livre lu dans le cadre du baby challenge bit-lit Livraddict