Titre original : Bi no Isu
Ecrit en : 2008
Traduction de Marie-Saskia Raynal
Editeur : Taïfu Comics
Paru en France en : novembre 2012
208 pages
ISBN : 978-2-3518-0689-0
Alors que les clans Umezaki et Aiga de la mafia japonaise sont sur le point de conclure un accord de paix, Tsujisaka poignarde l’un des gars du clan Aiga. Nirasawa, son responsable, est interrogé par Kabu, le bras droit du boss, mais aussi l’homme qui l’a recueilli et dont il est amoureux.
Et Kabu sait bien que pour faire parler Nirasawa, la violence physique est inutile. Il va donc préférer des méthodes plus radicales encore.
Le trait de Reibun Ike est vraiment très agréable. Les hommes sont beaux, sans être trop efféminés, et il y a un vrai soin apporté aux détails. Contrairement à beaucoup de yaoi, les cases sont vraiment travaillées, avec beaucoup d’éléments. Mais malheureusement, je n'ai pas trouvé l'histoire à la hauteur.
Trois récits en moins de 200 pages, le moins qu’on puisse dire, c’est que ça manque de développement. En plus, l’épisode principal est quand même très violent. Et là où des titres comme Viewfinder ou Under Grand Hotel compensent la violence des actes par la profondeur des sentiments (sans mauvais jeu de mots), Bi no Isu se contente de montrer des images-choc, pou des histoires d’amour pas spécialement touchantes.
Et puis avec ses uke qui ont vite les larmes aux yeux, elles ont même quelque chose d’un peu niais, ne cadrant pas avec le milieu dans lequel se situe l’action.
Au final, un manga à l'esthétique parfaite, mais qui malheureusement, risque d'être vite oublié