Titre original : 44 Charles Street
Ecrit en : 2011
Traducteur : Catherine Berthet
Editeur : Presses de la Cité
Paru en France en : mai 2012
312 pages
ISBN : 978-2-2580-9304-1
Après cinq ans de vie commune, Todd et Francesca ont décidé de se séparer. L'amour s'est tare, les deux individus aspirant à des choses différentes avec le temps : lui rêve de mariage, d'argent facile, d'enfant et d'une femme dont il pourrait se vanter ; tandis qu'elle tient trop à sa vie de bohème pour en changer. Elle souhaite garder la maison, une immense bâtisse qu'ils ont restaurée au fil des jours, mais aussi un gouffre financier. Pour pouvoir continuer à rembourser ses traites sans Todd, Francesca, directrice d'une petite galerie d'art promouvant de jeunes artistes, ne voit qu'une solution : la colocation.
Après des mois de recherche, elle partage donc son logis avec Eileen, une jeune fille gaie et innocente, fraîchement débarquée de sa province, Chris, un designer taciturne et discret qui ne sort presque jamais de sa chambre, et Marya, celèbre chef cuisinier et veuve qui profite de sa retraite.
Mon premier Danielle Steel... et sans doute mon dernier !
On ne peut pas dire que je sois tombée sous le charme de cette auteur aux millions d'exemplaires vendus de part le monde. D'ailleurs, je me demande encore pourquoi je ne suis pas tombée amoureuse de son absence de style, ses formules répétitives et ses dialogues sans saveurs.
Serais-je passée à côté de ses personnages creux, volontairement bobo et cliché au possible ou n'aurais-je pas compris la profondeur de ce récit grotesque, convenu et complètement guimauve ?
Cet univers rose bonbon, plein de bons sentiments, m'a fait mourir d'ennui et attraper des nausées à cause de tout le miel que j'ai avalé.