Titre original : Dollhouse
Créateur : Joss Whedon
Année de production : 2009
Sortie en France : 2009
Nbr d'épisodes : 13
Nombre de saisons : 2
Durée : 42 min
Genre : drame, policier, fantastique
Avec Eliza Dushku, Tahmoh Penikett, Harry J. Lennix, Olivia Williams, Fran Franz, Dichen Lachman, Enver Gjokaj, Amy Acker
La dollhouse est un mythe, un lieu tenu secret où les plus riches peuvent se payer des "poupées", des hommes et des femmes à qui ont a greffé une personnalité dans le but de remplir une mission précise. Cela peut aller de la simple partie de jambes en l'air à l'infiltration d'une secte, en passant par le cambriolage. Pour quelques millions, vous pouvez flirter avec l'illégalité.
Toues les "poupées" sont volontaires ; ce sont des personnes qui ont un lourd passé, un secret à oublier, et qui "prêtent" leur corps contre une somme d'argent pour une durée déterminée.
Echo est l'une de ces poupées, la meilleure, mais elle est aussi devenue imprévisible car depuis quelques temps, ses souvenirs semblent remonter à la surface.
Dollhouse est la dernière série de Joss Whedon, le papa de Buffy, Angel ou encore Firefly. On y retrouve des acteurs déjà présents sur les autres séries, notamment Eliza Dushku et Amy Acker, mais le réalisateur aime faire appel à ses acteurs fétiches, même pour une simple apparition, comme Alexis Denisof ou Felicia Day.
L'interprète de Faith joue ici un rôle différent de la tueuse, un rôle plus passif, mais aussi très intéressant car chaque nouvel épisode est l'occasion pour l'actrice d'interpréter un rôle différent. Eliza Dushku nous montre ici toute l'étendue de son talent, mais elle n'est pas la seule. Tous les acteurs sont incroyables.
Le scénario ? Une tuerie !
La grande qualité de cette série vient de l'originalité de son scénario. Une fois de plus, Joss Whedon nous prouve qu'il est un grand scénariste. Après quelques épisodes centrés sur les missions des poupées et qui sert principalement à situer l'action, on entre rapidement dans le vif du sujet. D'une part, avec le personnage de l'inspecteur Paul Ballard, convaincu de l'existence de Dollhouse et déterminé à révéler ces agissements ; d'autre part avec Echo qui garde des réflexes et des souvenirs de ses précédentes missions, ainsi que des réminiscences de sa vie d'avant et qui en vient à se poser des questions sur l'organisation qui l'accueille.
Des personnages complexes
Les rebondissements sont nombreux. Chaque personnage a ses propres motivations pour avoir intégré la dollhouse et le réalisateur n'hésite pas à s'amuser avec le téléspectateur en lieu présentant des poupées à l'opposé total de l'homme qu'ils étaient.
Il n'est évident de cerner des personnages comme Adelle et Topher, qui sont convaincus de ne rien faire de mal et qui ne sont pas des personnes foncièrement méchantes. Au bout d'un moment, tout le monde est suspect et les plus suspects éveillent la curiosté car on se dit qu'ils ne peuvent pas être aussi mauvais.
L'éventail des missions proposées est très diversifiées, évitant la lassitude chez le téléspectateur, ce qui permet un petit mélange des genres au sein de cette série fantastique et fait que chaque épisode est différent.
Je ne sais pas très bien si j'arrive à faire partager mon enthousiasme pour cette série, mais j'ai adoré. Bon, à la base, je suis déjà fan du travail de Joss Whedon, mais au-delà de ça, Dollhouse est une série vraiment originale et très intelligente, avec des personnages profonds et un scénario qui fait réfléchir.
Un dénouement étonnant
Le dernier épisode de la saison 1 est un peu différent du reste. Il se passe en 2019, dans un monde où les derniers "vrais" humains luttent pour survivre. Joss Whedon a ainsi voulu proposer une fin alternative, au cas où la série de serait pas reconduite.
Un peu déconcertant au début, car le changement est radical, on se laisse vite prendre par cette nouvelle intrigue. Mais heureusement, pour moi / pour vous, une deuxième saison a été tournée.