Titre original : Black Dagger Brotherhood, book 1 : Dark Lover
Ecrit en : 2005
Traduction de Laurence Richard
Editeur : Milady
Collection : Bit-lit
Paru en France en : juin 2010
559 pages
ISBN : 978-2811203450
Beth est une petite journaliste célibataire qui rêve de changement. Mais elle n'imaginait pas que sa vie se transformerait radicalement en rencontrant Kohler, un beau mâle ténébreux qui lui apprend qu'elle est sur le point de subir le plus grand bouleversement de sa vie. Car Kohler nest pas humain, c'est un vampire, tout comme le père de Beth qui lui a demandé de s'occuper de la transformation de sa fille.
Un roman d'amour
La couverture est pour le moins sulfureuse et j'ai cru comprendre qu'elle en avait rebuté certains. Pour ceux qui voudraient savoir, l'intérieur l'est tout autant ; sulfureux, je veux dire.
La Confrérie de la dague noire est une romance paranormale des plus classiques : un homme beau et, viril, mais qui cache ses blessures au plus profond de lui ; une héroïne belle et forte qui sait s'imposer ; de la passion a en saturer l'air et une menace qui plane sur le couple. La trame principale n'est peut-être pas des plus originales, mais l'essentiel est qu'elle soit bien écrite. Et franchement, JR Ward m'a fait rêver. Les personnages sont beaux, charismatiques, sensuels, déterminés et torturés. Un cocktail détonnant et aguicheur. Ca m'a donné envie de me replonger dans la romance, genre que j'ai laissé un peu de côté ces derniers temps.
Une confrérie de vampires sexy et puissante
La confrérie est composée de six mâles : Kohler, Rhage, Zsadist, Vishious, Fury et Vizs. Tous plus virils, intelligents et sexy les uns que les autres. Chacun a un lourd passé, un poids sur les épaules qui fait de lui un homme antipathique, mais aussi un homme en souffrance. Des héros comme ont les aime. Enfin perso, ça me parle bien. ^^
A côté de ça, on a droit à une petite mythologie plutôt sympa avec des guerriers puissants, mais qui vivent à l'écart du monde humain. Les vampires se considèrent même comme des animaux et l'auteur utilise du vocabulaire en conséquence. C'est un peu déroutant au début, mais on s'habitue vite aux termes "mâle", "femelle" et autres.
J'ai beaucoup aimé ces vampires.
Des problèmes de traduction
Par contre, un GROS problème au niveau du texte : il n'y a pas de négation dans les dialogues.
Sur le coup, j'ai pensé que c'était une façon de parler de Kohler que l'auteur avait voulu donner à son personnage. C'était mal venu, mal amené, mais ça aurait pu. Sauf qu'on avait comme ça l'impression que Kohler était un peu demeuré, en plus d'être un gros tas de muscles chevelu, tout de cuir vêtu. Un portrait pas franchement séduisant.
Mais au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rendu compte que ça ne concernait pas que le héros. Cette absence de négation est vraiment désagréable et gêne la lecture. Problème de traduction ? Il faudrait pour cela que je jette un coup d'oeil à la VO. Si quelqu'un peut m'éclairer... A mon avis, ça vient plutôt d'un problème d'adaptation, mais c'est vraiment désagréable.
Une sympathique saga que je continuerais avec plaisir car, même si elle n'est pas spécialement originale, elle m'a fait rêver. Et c'est ce qu'on demande à un roman !
Maintenant, j'ai hâte de retrouver Zsadist...
Ce livre a été lu dans le cadre d'une lecture commune avec Sookies, Pommette et Yumiko.