Titre original : Pleasures of the Night
Ecrit en : 2007
Traduction de Florence Dolisi
Editeur : Michel Lafon
Paru en France en : 2014
336 pages
ISBN : 978-2-7499-2147-1
Merci à Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour cette découverte.
Les nuits peuvent être peuplées de rêves ou de cauchemars. Vous ne le savez pas, mais vos nuits sont investies par des guerriers prenant la forme de n'importe lequel de vos fantasmes pour vous protéger des mauvais rêves. Aidan Cross est le capitaine de ces guerriers, mais il a une autre mission : retrouver la Clé, une jeune femme capable de voyager entre les dimensions. Afin d'éviter que les cauchemars n'utilisent ses pouvoirs pour envahir définitivement la Terre, il doit léliminer. Mais depuis des siècles qu'il la recherche, le soldat ne croit plus à son existence. Jusqu'à ce qu'il rencontre Lyssa Bates.
La jeune femme est son âme soeur et les deux jeunes gens tombent très vite amoureux... dans les rêves de Lyssa. Or, elle présente tous les signes faisant d'elle la femme de la prohétie et les sages n'hésitent pas à envoyer d'autres guerriers pour éliminer la rêveuse.
Aidan décide alors de tout faire pour la protéger, quitte à rejoindre sa dimension dans laquelle la jeune femme n'aura, malheureusement, aucun souvenir de lui...
Sylvia Day a écrit un très beau livre sur l'architecture japonaise. Je crois que j'ai passé plus de temps sur Internet à regarder des photos de Honden, Haiden et autres Torii, que de temps le nez dans le bouquin.
Mais trêve de plaisanterie, revenons à l'histoire : j'ai dû écrire mon résumé plusieurs, j'ai eu du mal à ne pas faire trop gnan-gnan. L'homme parfait, qui rencontre la femme parfaite, tous deux vivant une idylle parfaite et une entente sexuelle parfaite. Aucun défaut, tout est lisse et trop propre. Au-delà de la dimension fantastique, c'est trop beau pour être vrai. Je ne me suis pas identifiée, ça ne m'a pas fait rêver. J'étais même à la limite de détester l'héroïne.
Après, je dois reconnaître que l'univers de l'auteur est bien travaillé et plutôt original. Dommage que l'aperçu qu'on en ait soit assez inégal, puisqu'abordé surtout au début et à la fin, mais oublié au milieu.
Le vocabulaire utilisé pour décrire les scènes érotiques est un peu cru. Pas vulgaire, mais ça ne m'a pas fait fantasmer, voire même parfois ça ma plutôt dégoûté. .
" Il titilla ensuite la petite fente du bout de la langue, puis dégusta les humeurs nées de son orgasme. " p160
Perso, la deuxième partie de la phrase m'a fait grimacer plutôt que m'avoir excitée. Cherchez l'erreur...
Par contre, j'ai était choqué par une chose : alors qu'elle ne connait Aidan ni d'Eve, ni d'Adam, la première fois qu'ils se rencontrent en vrai, ils couchent ensemble sans préservatifs. Pas qu'ils n'y aient pas pensé, non !!!!!!!!!!! Elle lui demande pourtant, mais il lui dit non et elle répond "OK". OK ?!?!?!?! Sérieux ?!?!
Bon après, Aidan et Lyssa sont mignons et leur passion est exaltante, l'univers est assez travaillé, les scènes érotiques ne sont pas trop dégueu et ça se lit plutôt bien ; mais ça ne casse pas trois pattes à un canard (J'adore cette expression)