Titre original : Midnight Children
Ecrit en : 2008
Traduction de
Editeur : Tonkam
Série complète en 2 tomes
Paru en France en : juin 2011
192 pages
ISBN : 978-2759506606 (tome 1) 978-2759506613 (tome 2)
Alors qu'ils sont chargés de ramener des pâtisseries malgré la pluie, les jumeaux Ryu et Tora découvrent une jeune fille évanouie dans la rue. Ils la ramènent chez eux avant de l'envoyer à l'hôpital quand elle perd de nouveau connaissance. En fait, la jeune femme a perdu ses souvenirs de ces trois dernières années, ainsi que son nom et tout ce qui la concerne, sans doute après un traumatisme. Ses sauveurs, qui se sont pris d'affection pour l'adolescente, lui proposent alors de l'héberger.
Sumire, nom qu'on lui a donné, vient en fait de faire la connaissance des Risky, un boy's band au top des charts depuis plus d'un an.
Mayu Shinjo est une des prêtresses du mature shôjo, ces mangas pour jeunes femmes aux scènes bien plus explicites qu'un simple baiser. Mais avec Midnight Children, elle revient à un récit plus soft, une simple histoire d'amour des plus platoniques. Résultat de ce changement de narration ? Pas très probant !
Sumire est un personnage insipide qui passe son temps à se lamenter et tombe amoureuse d'un héros typique du genre et sans saveur. Autour d'elle, des personnages secondaires aussi ennuyeux et inintéressants, que l'auteur n'a pas pris la peine de développer. Avec ou sans, c'était la même chose ! De même, je n'ai absolument pas compris ce qu'apporte le groupe des Risky.
Tout comme les personnages, le récit est ponctué de raccourcis. Les évènements, plutôt plats et fades, s'enchainent rapidement et les rebondissements sont bien trop gros pour surprendre le lecteur. Pas de développement, beaucoup de non-dits, pas de grand intérêt.
Le deuxième tome est bourré de révélations, trop pour seulement deux personnages ; seul le traumatisme de Sumire peut encore émouvoir les plus réceptifs, mais il y a trop de défauts pour apprécier vraiment cette série.
Le trait de Mayu Shinjo, lui, reste le même. On aime ou on aime pas, même si l'absence de détails ou de décors fait tout de même un peu tiquer.