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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 17:30

GMO Porject

 

Titre original : GMO Project

Ecrit en : 2012

Editeur : Auto-édition

Paru en France en : 2012

456 pages 

ISBN : 978-2-954-3171-06

Série en cours : tome 1, tome 2

 

Ruby, 16 ans, a un don (télékinésiste selon la 4e de couverture, sinon dans le livre, faut deviner...). Elle vit avec ses amis, une dizaine d'autres ado d'à peu près son âge et dotés de capacité hors du commun (dont le lecteur n'aura même pas l'opportunité de deviner pour la plupart), dans un institut qui ne les oblige à rien malgré leur talent. Ils sont logés, nourris, blanchis, éduqués, on subvient à leur moindre besoin, leur donne de l'argent de poche et ils peuvent sortir quand bon leur semblent.

Face à cette injustice flagrante, Ruby décide de se rebeller et avec son amie Stella qui manipule les esprits, elles s'infiltrent discrètement dans l'infirmerie, face aux caméras, pour interroger l'un des scientifiques-médecins du centre sur leurs origines. Bien sûr, ça ne va pas bien loin, mais le directeur du centre décide tout de même de leur raconter la vérité.

 

Le site GMO-PROJECT

 

Ce n'est vraiment que le début de l'histoire, il se passe encore plein d'autres choses, tout aussi illogiques.

A la base, cette histoire était publiée périodiquement et gratuitement sur le site GMO-project.com, chapitre par chapitre. D'ailleurs, vous pouvez d'ors et déjà découvrir les premiers chapitres du tome 2.

Pour tenir les lecteurs en haleine, il faut donc faire des chapitres pas trop longs et dans lesquels il se passe toujours quelque chose. Le problème, c'est que ce qui passe bien sur le net, ne passe pas forcément sur un format papier. On se retrouve avec plein d'histoires en parallèle, sans trame réelle, ou alors trop souvent laissée de côté et inexploitée. Les actions et réflexions des personnages ne sont pas crédibles pour deux sous et même les moments censés être forts perdent leurs intensités. La faute principalement au manque de détail, de développement, d'empathie, de sentiments. Un manque de beaucoup de choses, mais pas d'évènements puisque le livre fait quand même plus de 400 pages.

 

De même il y a une galerie de personnages assez importante, mais la moitié est complètement laissée de côté. On s'attend à rencontrer de nombreuses personnalités qui vont venir alimenter le récit, mais rien. On ne connait même pas les pouvoirs des trois quart des adolescents. Par contre, des histoires de couple, il y en a. On se croirait presque dans Les Feux de l'Amour. Mais encore une fois, il n'y a pas beaucoup d'émotion.

Le roman est estampillé boy's love, mais l'héroïne est Ruby, une jeune fille partagé entre deux garçons. Ce qui n'empêche pas les idylles homosexuelles et quelques scènes détaillées. Mais je ne me suis attachée à aucun. Dommage, car il y avait du potentiel.

 

L'objet livre est très beau. La couverture originale attire tout de suite l'oeil, avec ses dégradés de gris et ses personnages emblématiques. On retrouve aussi des illustrations à l'intérieur, principalement de Nominee84, mais aussi Lehanan, Clover-Doe, Alexzappa, Las-T, Eagiel et Omiya. Et quelques unes ne sont pas à mettre dans toutes les mains. MIAM ! Le papier est de bonne qualité, bien blanc, mais les marges ne sont pas alignées et ça se voit, c'est un peu dommage. 

Par contre, mauvaise surprise sur le prix : Je l'ai payé 14 euros alors que le prix de 12 euros est imprimé sur la couverture, mais en plus, il est vendu 11 euros sur le site lulu.com

 

Un avis très mitigé. Malgré la ressemblance un peu grossière avec les X-men, le spitch avait l'air plutôt intéressant et l'objet-livre vaut l'investissement, mais l'histoire n'est pas du tout développée. En fait, on ne sait pas très bien qu'elle est l'histoire, si ce n'est une succession d'anecdotes, bourrées d'incohérences, parfois même ridicules et manquant cruellement d'approfondissement.

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 19:07

Peches Lord Cameron

Titre original : The many sins of Lord Cameron

Ecrit en : 2011

Traduction de Sophie Pertus

Editeur : J'ai Lu

Collection : Aventures et Passions

Paru en France en : 2012

342 pages 

ISBN : 978-2-290-04159-8

Saga en 4 tomes : La folie de Lord Mackenzie, L'épouse de Lord Mackenzie, Les Péchés de Lord Cameron, La Duchesse Mackenzie.

 

Ainsley Douglas est dame d'honneur, l'une des plus fidèles dame de compagnie de la Reine. Cette dernière lui fait confiance au point de lui confier une mission de la plus haute importance : récupérer des lettres compromettantes échangées avec son jardinier.

Or, Mme Chase vient de glisser celles-ci dans la veste de son amant, un homme qu'Ainsley a rencontré 6 ans plus tôt, alors qu'elle fouillait sa chambre ; un homme auquel elle a failli succomber ; un homme qu'elle n'a jamais oublié.

Lord Cameron Mackenzie non plus n'a jamais oublié la femme qui lui a volé un collier de valeur ; qui l'a mis dans une situation embarrassante auprès de sa maîtresse ; qui hante ses rêves depuis 6 ans.

 

La tension sexuelle entre Ainsley et Cameron est palpable dès les premières pages. La scène d'introduction vous met directement dans l'ambiance et la sensualité de ce roman ne faiblit pas au fil des pages. Un vrai plaisir !

D'autant plus que les personnages sont tous les deux très touchants. L'héroïne, fière et forte, drôle, prête à mettre sa vie de côté pour son pays, fidèle à ses valeurs, mais tentée, forcément, par quelques instants de plaisir, voir plus. Et Lord Mackenzie, un homme avec une histoire à la fois révoltante et attendrissante, un homme qui souffre et qu'on aurait envie de consoler. Et surtout, avec un fils, avec qui il entretient une relation difficile et qui lui donne une dimension très intéressante. 

 

Les pages se tournent toute seule. J'ai vraiment dévoré ce livre en quelques heures. Il n'y a pas de je-t'aime-moi-non-plus, les sentiments entre les deux personnages principaux sont évidents et tous les personnages secondaires le voient bien. Chacun va tenter de les rapprocher, y compris Daniel, le fils de Cameron. L'histoire de celui-ci tient une place importante. Pour une fois, ce n'est pas la femme qui est au centre, mais bel et bien le Lord et c'est un vrai délice d'en apprendre plus sur lui.

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 20:32

Looper.jpg

 

Titre original : Looper

Réalisateur : Rian Johnson

Long-métrage chino-américain

Genre : science-fiction, action

Année de production : 2012

Durée : 01h50

Avec Joseph Gordon-Levitt, Bruce Willis, Emily Blunt, Paul Dano, Piper Perabo, Jeff Daniels, Pierce Gagnon, Xu Qing

 

Dans le futur, on a inventé le voyage dans le temps, mais cette technologie a été déclarée illégale. Pourtant, la mafia l'utilise, notamment pour se débarasser de témoins gênants ou de corps, choses rendues impossible dans le futur, du fait des avancées scientifiques.

En 2044, les loopers ont une tâche simple : à une heure définie, à l'endroit qui leur a été attribué (toujours le même), ils doivent abattre la personne qui apparaît, pieds et poings liés, visage caché, puis se débarasser du cadavre. Ils sont payés en lingots d'argent et mène la belle vie, jusqu'à leur dernière mission, celle qui leur vaut plusieurs lingots d'or. Cette dernière éxecution, c'est la leur.

Afin d'éliminer toutes preuves, les loopers doivent éliminer leur double du futur. Une fois la mission effectuée, ils sont libres de vivre comme ils l'entendent, riches à millions, pour les 30 prochaines années.

Joe est un looper. Il a accepté le fait que sa vie avait une date limite et passe son tenps, drogué, dans un club de striptease où se retrouvent les professionnel. Jusqu'au jour où il se retrouve face à lui-même, avec 30 ans de plus. Mais son alter ego n'est pas décidé à se laisser abattre sans rien faire et assomme Joe avant de filer.

 

Ce film propose quelques arguments de poids :

- Bruce Willis, synonyme de film d'action, pas toujours très bons, mais en tout cas, on sait que ça va courir, exploser et se bastonner.

- De la science-fiction, un genre que j'adore, mais qu'on ne voit pas assez souvent au cinéma. Heureusement, c'est en train de revenir sur le devant de la scène.

- Un scénario en béton. Franchement, le pitch déchire tout.

- Et surtout, Joseph Gordon-Levit. Je suis une grande fan, je l'adore je l'aime, je le kiffe, j'en suis amoureuse !!!!!!

Looper-image.jpg

Mais est-ce que le film tient ses promesses ?

En partie seulement.

Oui, Bruce Willis est là. Une partie du film du moins. partie où il y a bien de la castagne et des courses poursuites, même si le super héros qui pète la gueule à tout le monde à lui tout seul, c'est pas trop mon truc.

Il y a aussi mon chouchou, Joseph Gordon-Levitt. Mais pourquoi lui avoir mis ses horribles lentilles de contact ?!?! Sans doute pour le faire ressembler un peu plus à Bruce Willis, mais je ne trouve pas l'effet très réussi, et surtout, ça le change trop mon chéri alors qu'il est très bien comme il est !!!!

Joseph, je t'aime !!!!!

 

Pour ce qui est de l'histoire, on part sur de bonnes bases. La mise en place est excellente, malgré un scénario un peu compliqué. On suit une jeunesse dorée, des hommes qui ont vendu leur vie pour de la drogue et de l'argent, mais qui ne pensent qu'à s'amuser. Le spectateur entre de plein pieds dans le milieu de la mafia, un milieu violent que le réalisateur nous fait bien comprendre avec une scène de torture peu ragoûtante, mais efficace.

Et puis, d'un coup, grosse confusion scénaristique. Le temps que tout se remette en place, l'intrigue prend un nouveau tournant, elle démarre en fait et là, c'est le drame ! Alors qu'on avait une bonne base, violente et sombre, l'histoire prend une tournure un peu cul-cul-la-praline inattendue. On ne bascule pas non plus dans la sensiblerie à l'eau de rose, mais apparaissent des éléments un peu trop guimauves extrêmement surprenants. J'ai pas compris...

Looper-image2.jpg

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 20:13

Quartier lointainTitre original :  Harukana Machi-e 

Ecrit en : 1998

Traduction de Marie Saskya-Reynald

Editeur : Casterman

Collection : Ecritures

Paru en France en : novembre 2010

408 pages 

ISBN : 978-2-2030-3036-7

 

Homme d'affaire marié et père de deux jeunes filles, Hiroshi est un peu trop porté sur la boisson. D'ailleurs, ce matin-là, il se réveille dans le train, à destination de Kurayoshi, sa ville natale. Avant de rentrer chez lui, il en profite pour se rendre sur la tombe de sa mère. Mais alors qu'il se redresse, il constate que son ombre est différente : il a remonté le temps jusqu'à l'été de ses 15 ans. Il profite alors de sa jeunesse retrouvée, de ses amis, jusqu'à ce qu'il réalise que c'est ce même été que son père a disparu, quittant le domicile familiale sans aucune explication.

 

Qui n'a jamais entendu parler de Jirô Taniguchi ? Même pour des néophytes, c'est compliqué, vu le nombre de prix qu'il a remporté. Ce titre a même été adapté au cinéma par un réalisateur européen, ce qui est plutôt exceptionnel pour un auteur de manga.

Moi qui suis pourtant une grosse lectrice de manga, je ne m'étais pas encore penchée sur son travail. Il était temps d'y remédier.

 

Malheureusement, la magie n'a pas opéré. Je suis loin d'avoir apprécié le travail de cet auteur.

Je ne suis pas très fan, d'une manière générale, du style réaliste, mais ici, les mâchoires très carrées des personnages et les petits yeux de biche des braves japonaises m'ont vite lassée. Et en parlant de carré, la mise en page aussi est très symétrique. Il n'y a aucune fantaisie, à aucun moment. Tout est immobile, aussi bien le dessin que l'histoire.

 

Il se passe très peu de choses, c'est lent, le personnage principal ne fait que revivre sa jeunesse, sans vraiment intervenir. Et quand il se décide finalement à bouger, c'est pour laisser tomber dès qu'on lui dit non. La comparaison entre le héros adulte et son père est évidente dès le départ, pourtant le héros lui-même ne semble pas du tout le comprendre ; du coup, le message est très hésitant.

C'est le genre de récit tranche de vie, lent, très contemplatif, qui ne me plait pas vraiment.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 17:39

Saratoga woodsTitre original : The Edge of Nowhere

Ecrit en : 2012

Traduction de Alice Delarbre

Editeur : Presses de la Cité

Paru en France en : 2013

432 pages 

ISBN : 978-2-258-09007-1

 

Hannah Armstrong a un don : elle entend les pensées des autres. Ou plutôt des "murmures" comme elle les appelle, car à moins d'être à côté de la personne, elle a dû mal à discerner des pensées complètes ou à savoir qui pense quoi. Mais quand son beau-père entre dans la cuisine, elle n'a aucun doute. C'est bel et bien lui qui vient d'assassiner son associé dans ses affaires frauduleuses. Au courant de son pouvoir, il est bien décidé à se débarasser de la gêneuse et difficile pour la jeune fille et sa mère de se tourner vers les autorités, alors qu'il n'y a pas de cadavres et pas de crime découvert.

Grimée sous un maquillage de gothic outrancié et une horrible teinture brune, Hannah, devenu Becca King, est envoyé à Whidbey Island, chez une amie de sa mère, pendant que cette dernière s'occupe de préparer leur nouvelle vie hors des Etat-Unis. Mais une fois sur l'île, les choses ne se déroulent pas du tout comme prévu.

 

Un grand merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour cette sympathique découverte.

 

Ce roman s'adresse aux adolescents. L'héroïne a 14 ans et évolue dans un environnement scolaire, où l'amour et l'amitié sont au centre de ses préoccupations. Pas de crimes violents, donc, mais l'intrigue n'en demeure pas moins intéressante, notamment de part les capacités surprenantes de Becca, sans en faire non plus un super-héroïne. Il y a du suspense, peu d'action, mais des pistes à suivre. Beaucoup n'aboutissent pas à grand chose par contre, ou sont vite laissées de côté. Le don de Becca est à la fois un plus et un moins. Un plus car il est toujours fascinant d'avoir des bribes de pensées et d'essayer de les relier aux personnages ou à l'affaire en cours. Un moins, car la jeune fille attribue énormément d'importance aux sentiments qu'elle intercepte, qui se révèle en fait être des mal-êtres courants, disproportionnés par rapport à ce qu'on attendait.

 

On attend beaucoup de certaines réflexions, certains ressentis, qui finalement se concluent sur des questions de préjugés, de passé douloureux... qui n'ont rien à voir avec l'histoire. C'est aussi un peu le cas du dénouement, qu'on sent venir, mais qui n'est pas du tout à la hauteur du récit. On referme le livre en se disant "Tout ça pour ça ?"

Heureusement, le style est très entraînant. Après un début un peu chaotique, à cause d'une mise en situation qui traîne en longueur, et la liste des noms de rue qui permettrait de faire le plan de l'île soi-même ; les pages se tournent toutes seules.

 

Un avis en demi-teinte pour ce polar pour ado, qui s'adresse aux plus jeunes ou aux néophytes. Les habitués n'y trouveront pas leur compte, le trouveront peut-être trop simple, mais il n'en demeure pas moins intéressant.

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 21:25

Brèves bulletins scolaires

 

Titre original : Brèves de bulletins scolaires

Ecrit en : 2012

Editeur : Chifflet & Cie

Collection : Humour

Paru en France en : août 2012

125 pages 

ISBN : 978-2-3516-4172-9

 

Résumé de l'éditeur :

Les appréciations des professeurs ont rythmé notre jeunesse…

Au fil des trimestres, nous avons attendu, anxieux, notre bulletin, recueil des humeurs de nos professeurs.

Appréciations poétiques, drôles, métaphoriques, farfelues, ironiques, ambiguës… Le bulletin demeure l’espace dans lequel les enseignants peuvent encore s’exprimer : « Chut… Clément dort ! », « De belles qualités physiques mais j’attends beaucoup plus d’attention pour mieux acquérir de nouveaux apprentissages », « Elève dont l’irrégularité dans le travail n’a d’égal que son manque de concentration en cours. », « Le chemin semble avoir été abordé, mais il reste long… » ou encore sur une copie de maths « Affirmation gratuite donc non payante = 0 »
Ce livre est un recueil – AUTHENTIQUE – de cette prose professorale qu’il s’agit aujourd’hui de dédramatiser !

 

" Thomas aligne les 0 et les 1 : devrait peut-être envisager une carrière dans l'informatique. "

 

C'est vrai, les bulletins sont authentiques, du moins en ont-ils l'air. Pourquoi ? Tout simplement parce que la plupart des annotations ne sont pas terribles, pas drôles ou déjà vues.

Alors, le côté "authentique" est appréciable. Faire des livres sur la vie quotidienne, à partir d'anecdotes réelles, mais écrit par des auteurs, je n'approuve pas forcément, mais la plupart du temps, il faut reconnaitre que c'est quand même beaucoup plus drôle.

 

" Je croiserai les doigts pour vous le jour du bac. A ce stade, c'est la dernière chose que je puisse faire pour vous. "

 

Certaines sont toutes mêmes drôles et l'objet livre est plutôt bien fait.

Il y a des dessins, un véritable effort a été fait sur les polices, il y a de la diversité.

Mais, c'est aussi répétitif et donc très vite lassant.

Pour un cadeau à un ami prof.

Ou pour les toilettes, éventuellement, et encore ! Celles d'un prof...

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 21:10

0 4Titre original : 0.4

Ecrit en : 2011

Traduction de Anne Delcourt

Editeur : Nathan

Collection : Blast

Paru en France en : 2011

256 pages 

ISBN : 978-2-09-2531-1723

 

Tous les ans, le petit village de Millgrove organise son concours de talent et tous les ans, les mêmes habitants refont les même tours. Mais cette année, Danny Birnie a décidé d'innover : il va tenter d'hypnotiser ses camarades. Les heureux élus sont Kyle Straker, Lily Dartington, M. Peterson et Mme O'Donnell. Le tour est plutôt réussi, mais quand les 4 personnes émergent de leur transe, le public est complètement inerte. Le phénomène va durer quelques heures, avant que tout le monde reprenne sa vie comme si de rien n'était. Sauf pour nos 4 hypnotisés, qui vont vite se rendre compte que leur famille agit bizarrement.

Ce récit, c'est celui de Kyle Straker, retrouvé sur des cassettes audio, par une population qui semble tout ignorer des êtres humains, tels que nous les connaissons.

 

L'idée est plutôt originale et fait froid dans le dos. L'intrusion de la technologie dans notre quotidien prend ici tout son sens. Malheureusement, on y croit pas une seconde. Le lecteur se retrouve simple spectateur d'un monde en changement, en pleine évolution, sans prendre vraiment part au récit. On ne frissonne pas, on ne s'inquiète, on n'est pas spécialement ému. L'histoire est intéressante, mais on est trop extérieur pour être saisi par ce récit.

 

Pourtant, la narration aussi tente l'originalité. Le récit est celui du héros, Kyle Straker, retrouvé sur des bandes audio. Le récit est donc entrecoupé d'explications sur les loisirs, les références culturelles, le mode de vie... jugés primitifs. Ce qui me chagrine, c'est qu'on explique certains termes, mais pas d'autres. L'auteur, Mike Lancaster, donne une définition pour Coldplay, mais pas Britney ; "raconter des blagues", mais pas ventriloque ; le golf, mais pas le ping-pong...

 

Il me reste de ce titre, une impression de légèreté, d'inachevé. L'auteur est resté un peu trop en surface, ça manque d'approfondissement. La narration certes originale, est peut-être aussi ce qui le dessert car elle éloigne le lecteur de l'ouvrage. Une bonne idée, mais mal exploitée.

Challenge Mystère

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 20:08

Hey-Sensei--.jpgTitre original :  Nee, Sensei ? 

Ecrit en : 2007

Traduction de Marie Saskya-Reynald

Editeur : Asuka 

Collection : Boy's Love

Paru en France en : février 2010

200 pages 

ISBN : 978-2-8496-5747-8

 

Isa est professeur de math au lycée et depuis quelques temps, l’un de ses élèves lui fait des avances. Le problème, c’est que Homura n’est pas qu’un de ses étudiants, c’est aussi le frère de son ancienne petite amie. Les choses se compliquent quand celui-ci rate son examen et que Isa est obligé de lui donner des cours supplémentaires. Profitant qu’ils soient enfin seuls, Homura décide d’aller un peu plus loin pour prouver ses sentiments à son sensei.

 

Une idylle entre un professeur et son élève, voilà une relation des plus sexy, qui flirte avec le danger. Malheureusement, Yaya Sakuragi a choisi de ne pas exploiter cet aspect et nous sert ici une banale histoire de couple qui découvre les joies et les plaisirs de l’homosexualité. Le fait que Homura soit le frère de l’ex de Isa a très peu d’importance finalement et n’ajoute pas plus de piquant à cette relation.

 

Le seul point positif de cette histoire est le traitement de la relation dominant/dominé. Bien que Isa soit le uke, il garde totalement le contrôle sur Homura dans la vie courante, ce qui est tout à fait logique puisqu’il est son professeur. On est loin du cliché de l’étudiant rebelle qui martyrise et humilie son sempai pour le plaisir, comme c’est le cas dans la plupart des yaoi de ce genre.

 

La relation entre Isa et Homura est tendre, faire d’hésitation et de conciliation. Hey Sensei ! est une petite histoire d’amour gentillette qui tient plus du shonen-aï que du yaoi.

ActuaBD

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 13:58

Sublimes creaturesTitre original : Beautiful Creatures

Réalisateur : Richard LaGravenese

Long-métrage américain

Genre : fantastique, romance

Année de production : 2013

Durée : 02h04

Avec Alden Ehrenreich, Alice Englert, Jeremy Irons, Emma Thompson, Viola Davis, Emmy Rossum, Thomas Mann...

 

Depuis des mois, Ethan fait toujours le même rêve dans lequel une jeune fille dont il ne voit pas le visage l'appelle. Il ne sait pas qui elle est, mais il ressent au plus profond de son être qu'il est amoureux et qu'il la désire.

Quand Léna débarque das la petite ville de cul-bénis de Gatlin, il sait qu'il vient de rencontrer la fille de son rêve. Mais celle-ci est plutôt farouche, elle ne se laisse pas approcher. Et pour cause ! Léna est une enchanteresse. Le jour de ses 16 ans, dans quelques semaines, elle saura si elle est vouée à la Lumière ou aux Ténèbres. Et son amour inconditionnel pour un mortel pourrait bien la faire basculer du côté obscur.

 

Le film s'ouvre sur une présentation pas très glamour de Gatlin faite par Ethan. En gros, c'est le trou du cul du monde, un trou paumé dont tout le on de rêve de se sauver. J'ai compris l'idée, mais quand arrive la rentrée et qu'on se retrouve face à ces élèves qui jurent sur la Bible que leur mère leur a interdit de lire un livre, sous prétexte qu'il ne correspondait pas à leur religion, et ce avec l'accord de l'école, j'ai été un peu surprise qu'Ethan ne nous ai pas précisé ce petit détail dans sa description. Perso, ça me gêne. J'ai l'impression d'avoir râté un truc.

Ensuite, les 30 premières minutes, j'ai pas compris la moitié des dialogues. La discussion, les piques, que s'envoient Léna et Ethan lors de leur première rencontre, dans la voiture, j'ai rien pigé. Heureusement, ça s'améliore après. Mais en 30 minutes et quelques discours improbables, les deux ados sont déjà tombés fou amoureux l'un de l'autre. J'ai pas eu le temps de suivre. Mais ce qui me dérange le plus dans leur relation, c'est qu'on leur parle d'une malédiction, mais personne ne se demande si leur amour est réel. Perso, c'est la première chose qui m'est venu à l'esprit. Mais bon, en même temps, il faut dire que cette histoire de malédiction reste très obscure dans le film.

 

En fait, c'est le cas de pas mal d'élèments. Il y a beaucoup de choses : Léna a une famille assez importante, avec chacun un passé, une histoire, et l'entourage d'Ethan n'est pas en reste ; du monde débarque, chacun veut que l'adolescente penche de son côté et manigance pour. Alors oui, il y a beaucoup de choses, mais on reste en surface pour la plupart. Pourtant, en 2h, il y avait le temps de developper 2/3 bricoles, surtout quand la seule solution pour Léna de ne pas basculer dans les Ténèbres consiste à... lire un lire :-/

Sublimes creatures image

 

Alors n'allez pas croire que je n'ai pas aimé ce film. Malgré mes critiques, il n'était pas si mal, mais c'est une histoire d'ado à réserver à un public d'amateurs. Je n'ai rien contre de temps en temps, mais à condition que l'histoire me transporte et me donne des papillons dans le ventre.

Or, pour moi, seul Jeremy Irons et Emma Thompson se démarquent. Alden Ehrenreich, le gentil bennet, et Alice Englert, un chouilla trop agressive, m'ont paru un peu fade et ne m'ont absolument pas fait rêver.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 22:29

Fraisie.jpg

 

Titre original : Fraisie

Ecrit en : 2012

Editeur : Univers Partagés

Collection : Magical Girl

Paru en France en : juin 2012 

36 pages

ISBN : 978-2-9540937-58

 

Fraisie voudrait donner un coup de main au restaurant de ses parents, mais sa maladresse lui fait tout rater. Alors son rêve de devenir patissière, elle n'est pas sûre de pouvoir le réaliser. Jusqu'à ce que Florentin débarque un jour, un petit lapin sur l'épaule. Ce dernier lui offre alors une barrette magique lui permettant de se transformer en adulte, une pâtissière hors pair qui va devenir l'assistante des parents de Fraisie et se perfectionner, encore et encore.

 

Un grand merci à Livraddict et aux éditions Univers Partagés qui m'ont permis de découvrir ce titre qui me faisait de l'oeil depuis sa sortie. ^^

 

Ceux qui me connaissent un tant soit peu, sauront que la pâtisserie est un de mes sujets de prédilection, alors forcément, un livre qui parle de gâteaux, je ne peux qu'aimer. Même si c'est un livre pour enfants...

J'ai beaucoup apprécié ce titre. Le texte est simple, mais entraînant, le message est positif, sans être trop gnangnan et les dessins sont très jolis, mais surtout très colorés. Attention à 2-3 petites fautes qui traînent.

C'est un livre qui parle de réaliser ses rêves, de ne pas abandonner malgré les difficultés. J'aurai juste aimé qu'on nous parle un peu plus des personnages, auxquels on a pas vraiment le temps de s'identifier ou de s'attacher.

 

Les dessins ont un côté manga très sympathique qui devrait plaire aux plus jeunes, mais les mamans-lectrices regretteront peut-être le manque de dessin en action. En effet, le livre est principalement illustré par des portraits, par des dessins très statiques. Ca manque cruellement de mouvement. Ou d'yeux ouverts. La moitié des personnages posent les yeux fermés, ça devient vite lassant.

Par contre, les couleurs, je suis totalement fan !!!!

 

Un objet livre tout en simplicité, pour les toutes premières lectures, qui devrait ravir nombre de petites filles.

Fraisie image

Rosalys - Fraisie, La Magie de la Pâtisserie - Editions Univers Partagés

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