Titre original : The Vampire Diaries : The awakening at the struggle
Ecrit en : 2007
Traduction de Agnès Girard
Editeur : Hachette
Collection : Black Moon
Paru en France en : février 2009
456 pages
ISBN : 9782012017641
Eléna, blonde, prétentieuse, fashion-victim (pour ceux qui pense que ressembler à un bonbon ou un "sundae" est le summum de l'élégance), reine du lycée... bref, la pétasse par excellence que tout le monde déteste, sauf aux Etats-Unis apparemment, est ici le personnage principal. Allez savoir ce qui est passé par la tête de l'auteur !
Stefan, sans doute le vampire le plus insipide que j'ai rencontré jusqu'à présent, débarque dans la petite ville de Fell's Church pour essayer d'y vivre parmi les humains. Il a 500 ans, mais son trip, c'est d'aller au lycée où il ne parle à personne.
Stefan est beau, intelligent, il a un blouson en cuir Armani et vient à l'école en Porsche. Il est aussi le seul garçon qui ne regarde pas Eléna. Voilà des raisons largement suffisantes pour que la jeune fille se mette en chasse.
Oui mais voilà, Stefan a un lourd passé qui l'empêche de s'attacher à Eléna. D'un côté, l'adolescente ressemble trait pour trait à son grand amour vampirique aujourd'hui disparu ; de l'autre, son frère maléfique Damon semble traîner dans le coin. Mais il suffira que la jeune fille manque de se faire violer pour que Stefan et Eléna se jurent un amour éternel et vivent une relation parfaite où elle donne des ordres et lui obéit.
Pour ceux qui n'aurait pas encore saisi mon point de vue après cet alléchant résumé, je n'ai pas aimé Journal d'un vampire. Les personnages sont insipides, agaçants, voire complètement stupides. L'histoire est niaise au possible et comporte pas mal d'incohérences et de non-dits. Mais rendons à César ce qui appartient à César, le style est facile à lire et la lecture pas prise de tête. Ce roman s'adresse à un public d'adolescents et les premiers chapitres le font bien sentir.
Le seul petit intérêt de ce livre est Damon, le frère aîné de Stefan, un vampire puissant et peu cordial qui assume totalement son statut de créature de la nuit. La relation entre les deux garçons se révèle plutôt intriguante, mais une fois leur histoire connue, on est plutôt déçu par les évènements. J'ai trouvé le geste de Katherine égoïste et parfaitement ridicule. Dommage, car l'idée était vraiment sympa et aurait donner lieu à bien d'autres situations intéressantes. L.J. Smith a choisi la plus facile et la plus décevante et dénuée d'intérêt.
Malgré tout, je lirai la suite. Mon côté maso peut-être ? Ma curiosité pour tout ce qui touche aux vampires est la plus forte. Et puis, il faut reconnaître qu'un livre aussi facile à lire n'est pas une corvée insurmontable. Mais surtout, le tome 1 de Journal d'un vampire n'a pas de fin et se conclue sur un retournement de situation surprenant qui pourrait bien relever le niveau de l'ensemble. C'est là, je crois, le coup de maître de l'auteur.