Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani.
Le thème de cette semaine :
Les 10 livres qui vous ont fait pleurer (ou qui vous ont au moins ému)
Pour une fois, je n'ai pas trop de mal à trouver des titres pour remplir ce top. La difficulté est plutôt de se limiter. Eh oui ! Je pleure comme une madeleine pour tout et n'importe quoi ! A partir du moment où je suis plonger dans mon roman et qu'il y a un peu d'émotion, je me met à braille et ça peut durer des heures. Autant vous dire que la première fois pour Julien, il a rien compris ; mais il s'est habitué et se moque même de moi maintenant.
J'ai horreur des romans qui parlent de la vie des animaux, genre Marley et moi. Enfin, horreur est un bien grand mot puisque j'aore pleurer... Mais cherchons des titres qui m'ont vraiment émue...
Mon livre préféré bien sûr : La maîtresse du Loch Leven de Debra Bruce, qui relate une histoire d'amour cruelle et émouvante, terriblement juste dans ses sentiments, ses disputes, ses problèmes de couple, ses tromperies et ses manipulations. Seras-tu là ? de Guillaume Musso m'a fait pleurée aussi, mais n'est-ce pas terriblement romantique et éprouvant d'assister à la quête deséspérée d'un homme prêt à tout pour sauver la femme qu'il aime ? On retrouve un peu le même sujet dans J'aurai préféré vivre de Thierry Cohen, mais ces livres restent optimistes.
Moi, je suis une adepte des fins malheureuses et des personnages qui souffrent, masochiste on pourrait dire... J'adore pleurer ! Le conte de Mathias Malzieu, La mécanique du coeur, a un côté féérique qui accentue encore plus le côté dramatique de l'histoire, mais je préfère Tonio, le personnage de d'Anne Rice dans La voix des anges, qui n'a vraiment pas de chance, même s'il va tout faire pour se relever des terribles épreuves qui lui tombent dessus. C'est toujours émouvant un héros qui subit de nombreuses pertes et je crois que c'est pour ça que Lestat est devenu un de mes personnages préférés. Dans Lestat le vampire, du même auteur, on se rend compte que ça longue vie n'a pas été des plus tendre. D'ailleurs, madame a tout de même la particularité vraiment incroyable de rendre émouvantes des créatures de mort.
Des fleurs pour Algernon est sans doute un des romans les plus touchants que j'ai pu lire, dans lequel le héros se retrouve face à sa régression intellectuelle, il sait qu'il va devenir un idiot complet, pourtant, le rejet des autres face à sa nouvelle intelligence est tout aussi poignant.
En parlant de fin inéluctable, la littérature jeunesse a produit l'un des plus bouleversant livre avec Quand vous lirez ce livre... de Sally Nichols où on a beau connaître le dénouement, les larmes ne peuvent s'empêcher d'inonder les dernières pages. Je me souviens aussi avoir lu plus jeune Mon bel oranger de José Mauro de Vasconcelos, où j'allais pleurer dans la chambre de ma mère.
Je suis excessivement impressionnable, mais encore plus quand il s'agit de fiction et le summum de la fiction, le manga ! Je vous fais donc un autre top dédié, parce que je pleure encore plus en lisant de la BD japonaise. ^^
Le plus déchirant est sans conteste My first love de Kotomi Aoki, où le lecteur pleure du début à la fin. Mayu, fille de médecin, et Takuma se sont connus à l'hopital où le petit garçon passe les 3/4 de son temps à cause d'une maladie cardiaque. Tous deux sont amoureux l'un de l'autre, mais Takuma, sachant qu'il mourra avant ses 20 ans, refuse de causer inutilement de la peine à la femme qu'il aime. Mais Mayu est bien décidée à tout faire pour rester à ses côtés et va le poursuivre de son amour peandant des années... Kotomi Aoki est un auteur qui aime les sujets forts et son autre manga sorti en France, Secret Sweetheart, qui raconte l'histoire d'amour impossible entre un frère et une soeur, m'a beaucoup touchée aussi.
J'aime les histoires d'amour (d'ailleurs, je pleure même en lisant des romans Harlequin...), encore plus quand elles sont difficiles, et on en trouve beaucoup au Japon : C'était nous de Yuuki Obata, Le sablier de Hinako Ashihara, Le jeu du chat et de la souris de Setona Mizushiro, ou encore Ayashi no Ceres de Yuu Watase. Ce dernier est plus classiques que les précédents, la relation est moins compliqué, mais la demande de Toya à Yuhi me fait toujours fondre.
Je pleure aussi pour des choses plus sérieuses : La rose de Versailles de Riyoko Ikeda et Détenu 042 de Yua Kotegawa en sont de bons exemples. Si le premier, l'histoire d'une jeune bourgeoise pendant la révolution française, nous laissait déjà présager d'une fin malheureuse, le second propose une histoire très originale, un peu limite moralement, mais poignante du début à la fin puisqu'il est question de rédemption.
Enfin, un peu de légèreté avec mon doudou : Sailor Moon, de Naoko Takeuchi. Vous vous rendez-compte le nombre de fois où ces guerrières se sacrifient pour sauver le monde ? Je prend toujorus autant de plaisir - et autant de mouchoirs - en lisant cette série. Un dixième pour fini : Psychic Academy de Aki Katsu, ou comment, quand un héros a bien galéré, on a quand même envie que ça se finisse bien pour lui... mais non...