Mes lectures, mes coups de coeur, mes coup de gueule, mes textes... Un peu de tout, beaucoup de moi...
Titre original : The Shack
Ecrit en : 2007
Traduction : Marie Perron
Editeur : J'ai lu
Collection : Bien être
Paru en France en : avril 2014
Première édition française : 2009 ( chez Guy Trédaniel)
352 pages
ISBN : 978-2-290-095447
Il y a trois ans, la petite fille de Mack a été enlevée par un tueur en série. On n'ignore tout de ce que la fillette a subi car seules ont été retrouvées sa robe déchirée et une mare de sang. Difficile de faire son deuil quand on a même pas un corps à enterrer.
Depuis, Mack vit dans la douleur et la culpabilité, mais surtout, sa foi en Dieu a été profondément entamée. Aussi, quand il reçoit une invitation du Seigneur à le rejoindre dans la cabane où un monstre s'en est pris à sa fille, il croit d'abord à une mauvaise plaisanterie. Il envisage même une vengeance de l'assassin, mais la curiosité devient vite plus forte. Et c'est effectivement une rencontre extraordinaire qui attend le narrateur.
Un grand merci à Babelio et aux éditions J'ai Lu pour ce titre que je n'aurais jamais lu sans ce partenariat.
Dans l'ensemble, le livre est plutôt entraînant. On est pris par le chemin de croix de Mack et on souhaite voir ce qu'il devient. Ce père exemplaire ne peut susciter que la sympathie. C'est aussi un reproche d'ailleurs. Le personnage principal est quasiment parfait dès le début. Normal que Dieu s'adresse à lui ! Et en plus, il va encore s'améliorer ! Ca fait un peu trop Bisounours pour moi.
S'il est toujours intéressant de découvrir des points de vue différents du sien, ici certains propos restent assez obscurs, pas toujours facile à appréhender. Le fond se révèle finalement assez simpliste, un peu trop facile.
Par contre, quelle déception ! Dans son avant-propos, l'auteur nous présente ce récit comme vrai, une aventure qui serait arrivée à l'un de ses amis. Pour finalement nous révéler dans les annexes que pas du tout, c'est en fait un récit totalement fictif, excepté les discussions avec Dieu, qui sont en réalité les siennes. C'est décevant pour le lecteur, mais limite égocentrique pour l'auteur.