Titre original : Midnighters - 2 : Touching Darkness
Ecrit en : 2005
Traduction de Guillaume Fournier
Editeur : Pocket
Collection : Jeunesse
Paru en France en : mai 2009
401 pages
ISBN : 978-2266164580
Jessica a enfin découvert la nature de son pouvoir et pourquoi il effraie tant les darklings. Les midnighters sont désormais tranquilles, du moins le croyaient-ils, jusqu'à ce qu'ils découvrent un voyeur sous les fenêtres de l'adolescente. Celui-ci arrive juste avant minuit et repart juste après. Ce qui ne signifie qu'une chose : des humains sont au courant de l'existence de l'heure secrète. Et très vite, c'est après Rex qu'ils en ont.
Après un premier tome qui sert surtout à mettre en place la situation, il y a un peu plus d'action dans ce deuxième volume. Les darklings passent à l'attaque et se révèlent plus intelligents que prévu. C'est l'occasion de découvrir un peu plus les pouvoirs de chacun, mais pas forcément de les comprendre. Entre la physique de Jonathan, les maths de Dess et les réflexions de Mélissa, le lecteur est un peu perdu. Je ne sais pas si c'est parce que je n'ai aucune affinité avec ces deux matières, mais même si ça paraît logique, je n'ai rien compris, en particulier les calculs de Dess !
L'histoire reste plutôt sympa, toujours aussi originale. Un second tome bien meilleur que le précédent.
Par contre, les personnages restent antipathiques, c'est même pire dans ce volume. Mélissa est exécrable ; même si son pouvoir ne lui facilite pas la vie, elle est imbue d'elle-même, agressive et pas sociable pour deux sous. Jessica, qui a pourtant les pouvoirs les plus forts, est une pleurnicharde exaspérante qui ne pense qu'à elle-même, y compris dans les situations les plus graves. Jonathan se pose constamment en victime alors qu'il n'a pas plus de raison que les autres. Seule Dess et Rex se montrent un peu attachants, par leur solitude, mais restent des personnages agaçants par leur prétention.
Ce deuxième tome est meilleur que le premier, mais la série reste trop orientée adolescent pour me convaincre. Le style de Scott Westerfeld est très bon et je lirai le troisième et dernier tome, mais Midnighters ne me laissera pas un souvenir impérissable.