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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 10:28

artistic geek cgi soft shading anime girls meta otaku girl

 

Pas de raison particulière pour une fois. Ce doit être le premier texte que j'écris juqte pour le plaisir d'écriture.
C'est aussi mon plus récent. Le succès, dernièrement, des romances érotiques m'a inspirée.

 

Interdit au moins de 18 ans ;-) 

 

RENCONTRE D'UN SOIR

 

Quand il entre, elle suit son reflet dans le miroir. Il est tellement beau qu'elle en oublie de s'excuser d'être ici. Alors qu'elle se repoudrait le nez, elle suspends son geste pour l'observer. Lui ne semble pas surpris de la voir dans les toilettes des hommes. Il fait le tour des cabines pour s'assurer qu'elles sont vides avant de pousser le verrou de la porte d'entrée. Elle ne pense même pas à protester. Il est si beau, si sûr de lui. Elle est... intriguée.

 

Il se tourne enfin vers elle et s'avance d'un pas ferme et décidé. Ses yeux son braquait sur son reflet et ne la quitte pas une seconde. Elle retient sa respiration une seconde quand il se colle dans son dos. Elle peut sentir l'intensité de son désir contre ses fesses. Il plaque les mains de chaque côté de son corps et c'est seulement là que son cœur manque un battement, que ses yeux quitte son regard captivant pour se pose sur ses mains, si viriles, qui glissent lentement le long de ses flancs. Il l'effleure à peine, mais elle a l'impression qu'il laisse une trainée de feu sur son corps. Sa culotte la brûle. Elle doit se retenir de lui jeter à la figure. Elle voudrait qu'il n'y ait plus rien entre elle et ses mains puissantes. Elle voudrait les sentir partout sur son corps.

La main de l'inconnu remonte pour écarter ses cheveux et ses lèvres se posent sur son cou. Elle se cambre en poussant un petit soupir d'extase. Elle a l'impression de l'entendre grogner, mais n'a pas le temps de s'y arrêter. Il la fait pivoter et s'empare avidement de ses lèvres. En quelques secondes, elle se retrouve assise sur le rebord du lavabo, la jupe remontée sur les jambes, révélant le blanc de ses sous-vêtements. Elle ne s'est encore jamais retrouvée dans une position aussi indécente, un inconnu entre les jambes, mais elle ne pense qu'à ses lèvres sur les sienne, ses bras noués autour de son cou. Les mains de l'inconnu lui pétrissent les fesses avec énergie, tandis que ses mains à elle de perdent dans ses cheveux Son baiser est profond, terriblement sensuel. Elle a du mal à reprendre son souffle, mais ne veut pas en perdre une seconde. Elle se presse encore plus contre lui. Elle sent son érection contre la dentelle de sa culotte. L'espace d'une seconde, elle se demande jusqu'où est remontée sa jupe, mais ses scrupules ne durent pas. Comme s'il avait compris qu'elle ne pouvait plus respirer, il lâche ses lèvres pour tracer un sillon de feu le long de son cou. Quand elle comprend qu'il descend vers sa poitrine, elle rejette la tête en arrière en un hoquet de plaisir. Un pluie de baisers tombe sur sa poitrine mais elle en veut plus. Dire qu'elle faisait la tête tout à l'heure parce que les filles avaient insisté pour qu'elle porte ce décolleté plongeant. Maintenant, il ne lui semble pas assez profond. Le tissu la gêne soudainement. Elle voudrait être nue sous ses lèvres. Mais il a trouvé le chemin seul, découvrant la pointe rosé d'un sein qu'il s'empresse de prendre dans sa bouche. Elle croit défaillir quand il se met à sucer son téton. Elle a dû mal à retenir ses cris de plaisir, ce qui semble l'amuser. Tandis que sa bouche continue de la torturer délicieusement, sa main est remontée sur son autre sein. Elle ne s'en était pas rendu compte jusqu'à ce qu'il dessine des cercles autour de son mamelon. Sa langue a repris le même schéma de l'autre côté, le titillant, l'émoustillant, jusqu'à ce qu'elle sente une vague de plaisir déferler sur elle.

Alors elle se redresse et saisit ses lèvres goulument, tandis que sa main le guide vers sa petite culotte trempée. Elle veut sentir ses doigts sur elle, en elle. Quand ses doigts écartent les pans de sa culotte pour caresser son clitoris, sa respiration devient haletante. Mais ce n'est pas tout ce qu'elle veut. Alors elle prend les devants. Elle déboutonne son pantalon et glisse à son tour la main entre eux deux. Elle a la satisfaction de l'entendre soupirer quand elle glisse son sexe hors de son slip. Complètement fascinée par le membre long et dur qu'elle tient dans sa main, elle n'a pas remarqué qu'il avait cessé ses caresses pour la regarder. Elle se met à le toucher de haut en bas, de plus en plus vite, rien que pour le plaisir de le sentir gonfler encore dans sa main. Son grognement de plaisir lui fait lever la tête et elle peut lire un désir brûlant dans ses yeux . Alors, avec un petit sourire mutin, et sans le quitter du regard, elle passe son pouce sur son gland, dessinant des cercles concentriques, comme il l'a fait plus tôt avec ses tétons.

Dans un rauque puissant, il lui arrache sa culotte, lui saisit les hanches et la pénètre sans autre forme de procès. Elle ne peut s'empêcher de pousser un petit cri de surprise, très vite submergée par le plaisir. Il la remplit entièrement et ses mouvements de va et vient l'emportent rapidement au bord de l'extase. Cette fois, elle ne retient pas ses cris. C'est tellement bon ! Elle s'agrippe à ses épaules et épouse son mouvement. Leur deux corps sont à l'unisson, comme s'ils s'étaient toujours connus. Il accélère encore ses mouvement, sauvages, passionnés, terriblement excitant. Et elle se sent l'orgasme monter en elle. Il la suit quelques secondes après, la serrant comme si sa vie en dépendait pendant qu'il se libère à l'intérieur de son corps.

 

Il leur faut quelques minutes pour réaliser ce qui vient de se passer. Elle commence seulement à sentir le froid du lavabo sous ses fesses, mais elle a bien conscience de ce corps puissant sur elle, de cet homme qui lui a donné du plaisir comme elle n'en avait pas connu depuis longtemps ; un parfait inconnu avec qui elle n'a pas échangé une seule parole. Juste du sexe sauvage et torride. Elle sent le désir monter de nouveau en elle, ne pense même pas à rougir. Mais elle de redresse et se laisse glisser le long du lavabo. Lui aussi s'est redressé et s'empare une dernière fois de ses lèvres pendant qu'ils réajustent tout deux leur tenue. Puis il s'écarte, la regarde avec des yeux encore brûlant de désir qui la font enfin rougir, avant de lui tendre son sac. Puis il quitte les toilettes sans un mot.

Il lui faut encore quelques minutes pour réaliser où elle se trouve et ce qui vient de se passer. Elle ne comprend pas bien ce qui lui a pris, mais elle ne regrette rien. Comment avoir des remords pour un moment aussi parfait ? Elle jette un coup d'œil à droite et à gauche avant de quitter à son tour les toilettes, sans petite culotte, mais un immense sourire sur les lèvres.

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 19:13

artistic_geek_cgi_soft_shading_anime_girls_meta_otaku_girl_.jpg

 

Exercice - Ecrire un texte avec des éléments donnés : Un nom, un âge, une particularité et un lieu de rencontre pour deux personnages.

Alphonse, 32 ans, a toujours au moins 1 000 euros sur lui.

Arlette, 43 ans, fille d'une célébrité

Rencontre dans une salle de spectacle

 

Elle était en retard, mais elle s'en moquait. Après tout, c'était elle la star du spectacle. Il ne pouvait certainement pas commencer sans elle. Elle prit donc tout son temps pour descendre de la voiture, avec grâce et élégance, autant pour ménager ses effets que pour assurer son équilibre sur ses talons aiguilles trop haut. À peine le chauffeur referma-t-il la portière que le metteur en scène était déjà sur le trottoir à la houspiller. Il beuglait à propos du temps qui passe, du respect de ses compagnons et du public qui attendait. Mais Arlette ne l'écoutait pas. Ces considérations ne l'intéressaient pas, elle avait d'autres chats à fouetter. Elle pensait notamment à la tenue qu'elle porterait après le spectacle. Elle devait être irréprochable pour séduire les journalistes qui ne manqueraient pas de la solliciter.

Perdue dans ses rêveries, elle passe devant le metteur en scène, sans un regard pour le pauvre homme au bord de la crise de nerfs, et entra dans le théâtre. Mais à peine mit-elle un pied dans le hall qu'elle heurta un mur, violemment, et se retrouva au sol. Elle ramassa le contenu de son sac à mains en grommelant.

- Vous ne pourriez pas faire attention, non ? Ce n'est tout de même pas compliqué de regarder devant soi, non ?

Porte-feuille, rouge à lèvres, chéquiers, clé de maison...

- et surtout ne vous donnez pas la peine de m'aider, espèce de primate dégénéré...

Elle se dépêcha de tout ranger, y compris l'énorme liasse de billets... sauf qu'elle n'avait pas de liasse de billets.

- Excusez-moi madame, mais il me semble que ceci m'appartient.

Elle leva enfin les yeux sur la personne qui l'avait faite tomber et découvrit un jeune homme d'une trentaine d'année, beau garçon et élégamment vêtu dans un costume bleu marine qui lui seyait à merveille. Elle détailla son interlocuteur avec un sourire d'appréciation, s'attardant notamment sur ses yeux d'un bleu profond.

Il se pencha vers elle pour récupérer son bien qu'elle ne semblait pas avoir envie de lâcher.

- C'est une somme pour aller au théâtre, lança-t-elle pour entamer la conversation.

Le jeune homme la regarda sans sourciller et se mit à la détailler des pieds à la tête. Il n'eut aucune réaction, ce qui vexa profondément l'actrice. Il lui répondit tout de même :

- Je ne sors jamais sans avoir au moins 1 000 euros de liquidité sur moi. Ça me semble être un minimum.

Arlette n'en revenait pas. Elle jeta un coup d'œil furtif au miroir situé devant elle et put constater, qu'une fois de plus, elle était absolument magnifique. Sa robe style empire d'un bleu nuit lumineux mettait particulièrement en valeur sa longue chevelure blonde relevé en chignon et soulignait la finesse de sa taille. Quant à son décolleté pour le moins avantageux, son interlocuteur n'y avait même pas prêté attention. Et non content de ne pas la trouver « à son goût », il lui parlait maintenant comme à une idiote. Ignorait-il donc qui elle était ? Elle, la grande actrice Arlette Chaplin, fille du célèbre comique et actrice mondialement reconnue ? Qui était-il pour la toiser avec autant d'arrogance, elle, son aînée qui affichait fièrement ses 43 ans ?

Elle se redressa et s'apprêtait à lui assener ses quatre vérités quand le metteur en scène déboula das le hall, rouge de colère.

- Mais enfin Arlette, dépêchez-vous. Tout le monde vous attend.

Et il la poussa sans ménagement vers les coulisses.

Revenu voir le jeune homme, il lui demanda :

- Monsieur Carlier, est-ce que ça va ?

- Raymond, je vous ai déjà dit de m'appeler Alphonse. Qui était donc cette femme ?

- Arlette Chaplin, monsieur, notre vedette. J'espère qu'elle ne vous a pas insulté ? En plus de jouer les divas, on ne peut pas dire qu'elle ait sa langue dans sa poche...

- Prétentieuse, vulgaire et irrespectueuse. C'est là un bien triste portrait que vous me dépeignez.

- Mais elle a énormément de succès auprès du public et son talent de comédienne est indéniable. Vous allez pouvoir en juger par vous-même.

 

Alphonse assista alors à une des meilleures pièce de théâtre qui lui ait été donné de voir. Il connaissait bien entendu les frasques d'Arlette Chaplin qui s'affichait régulièrement en première page des magazines. Mais la voir jouer sur scène lui procura une émotion intense et il ne se priva pas pour se joindre aux acclamations du public à la fin de la représentation. Il décida d'aller féliciter personnellement l'artiste dans sa loge.

Devant celle-ci, les journalistes se pressaient déjà pour obtenir une photo ou quelques mots de l'actrice qui prenait un plaisir évident à toute cette attention. Mais le jeune homme n'avait pas de temps à perdre et il renvoya manu militari les reporters aux vestiaires.

Arlette était abasourdi par autant d'audace, mais encore plus par le fait que les photographes lui aient obéi sans broncher.

- Mais enfin, qui êtes-vous et que voulez-vous ? On laisse donc entrer n'importe qui dans ce théâtre ?

- Mademoiselle Chaplin, vous avez été fabuleuse ce soir et je tenais à vous féliciter personnellement.

Arlette était rouge de confusion ; d'un côté, elle était profondément vexée par cet homme qui ne tenait aucun compte de ses propos ; de l'autre, elle était ravie de ce compliment. Elle hésitait entre le remercier et lui jeter le bouquet de fleurs qu'elle tenait dans les mains à la figure. Mais le jeune homme ne s'attarda pas et quitta sa loge avant qu'elle ait eu le temps de se décider.

- Mais enfin, qui est-ce ? Grommela-t-elle en claquant la porte de sa loge.

Celle-ci se rouvrit presque aussitôt sur Roger, son partenaire sur scène.

- Je rêve ou c'est Alphonse Carlier que je viens de voir sortir ?

- Pardon ? Tu connais cet énergumène particulièrement horripilant ?

- Tu veux rire, j'espère. Alphonse Carlier est un grand amateur de théâtre et un généreux mécène. En l'occurrence, cette pièce n'aurait jamais vu le jour sans lui puisque c'est lui qui la finance. J'espère que tu ne l'as pas insulté au moins.

Arlette n'en revenait pas. Producteur, à son âge ! Et surtout, c'est à lui qu'elle devait cette pièce qui lui tenait tellement à cœur. À ce primate dégénéré...

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 22:49

Chaque année, les CROUS organisent des concours nationaux autour d’un thème commun et dans des domaines aussi divers que l’écriture de nouvelles, la BD, la photo, le film court, la peinture et les arts numériques.

En 2010, j'ai participé à celui sur le thème de "LA PEUR"

 

 

Il ne doit pas savoir. Quoi qu'il arrive, il ne doit jamais savoir.

 

- Bonjour.
- Bonjour. T'es déjà debout ? C'est rare de te voir levée avant moi. Y'a quelque chose qui ne va pas ?

Sa question lui fit l'effet d'un coup de poing et la jeune femme manqua de s'étouffer avec sa bouteille d'eau. Une crampe d'estomac lui noua soudainement les tripes.

- N...non, pas spécialement. Pourquoi tu me demandes ça ?

- Juste comme ça.

« Juste comme ça ? C'est quoi cette réponse ? » Mélanie n'était pas convaincue de la sincérité de son homme. Est-ce qu'il serait déjà au courant ? Non, ce n'est pas possible, pas aussi vite. Et puis, il ne serait pas aussi décontracté, si il savait. A moins que ce ne soit le calme avant la tempête ?

Les interrogations se bousculaient dans le cerveau de la jeune fille qui fonctionnait à toute vitesse, imaginant les pires scénarios. Elle se mit à suer à grosses gouttes à force de se triturer les méninges, ce qui n'échappa pas à son conjoint.

- T'as déjà été courir ?

- Pardon ?

- T'as déjà été courir ? répéta Julien en la détaillant des pieds à la tête.

Elle suivit son regard qui s'attardait sur son jogging et ses baskets. Elle porta une main tremblante à sa veste, comme si elle découvrait sa tenue en même temps que lui. Elle semblait ailleurs et avait du mal à maîtriser ses mouvements.

- J'allais y aller.

- T'es sûre ? T'es déjà trempée.

« Au mon dieu ! Il va tout deviner ! Il faut que je me calme, il faut que je me calme ! »

- C'est juste que j'ai chaud ici. Je sors de la douche, alors...

Et elle se dirigea vers la porte. Ses jambes flageolaient mais elle tint bon. Quand elle posa sa main sur la poignée, celle-ci glissa tant elle était moite.

- Tu reste déjeuner avec moi ?

La question la surpris au-delà de toute limite et elle suspendit son geste Lui qui ne déjeunait quasiment jamais.

- Parce que tu déjeunes, toi, maintenant ?

- C'est samedi, j'ai le temps.

Elle sentit un frisson lui parcourir l'échine, mais le rejoignit tout de même au salon. La perspective de rester seule face à lui ne l'enchantait pas, mais un refus aurait été encore plus suspect.

- Ça te dirait des pancakes ? lui proposa t-elle alors. Je sais que tu adores ça et je suis motivée, alors profites-en.

- Des pancakes ? Et ton régime ?

- Des pancakes pour toi tout seul. Moi, ça ne me dit trop rien. J'ai un peu mal au ventre ce matin.

C'était le moins qu'on puisse dire. Son estomac était tellement noué qu'elle se demandait comment elle tenait encore debout. Elle se tordit nerveusement les doigts en attendant sa réponse. Elle voulait s'enfermer dans la cuisine au plus vite pour pouvoir se préparer à cette épreuve. Car, à n'en pas douter, ce déjeuner serait un calvaire. Elle détestait mentir et ne savait pas le faire. Elle était convaincue que cela se voyait comme le nez au milieu de la figure et il avait sans doute déjà deviné que quelque chose clochait. D'ailleurs, il ne la quittait pas des yeux depuis tout à l'heure. Elle sentit l'angoisse grandir quand il s'approcha d'elle et une boule se former dans sa gorge. Au moment où il tendit la main vers elle, Mélanie ferma les yeux, tandis qu'il replaçait une mèche de cheveux derrière son oreille.

- Si tu veux, murmura t-il en déposant un baiser léger sur ses lèvres. Je vais même t'aider, tiens.

Mélanie le fixa un instant, bouche bée. Il n'avait jamais mis la main à la pâte, surtout pas dans la cuisine. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd'hui ? Décidément, son comportement était de plus en plus suspect. Avait-il décidé de jouer avec ses nerfs ? Si c'était le cas, elle ne tiendrait pas. Elle était déjà au bord de la rupture. Tout en le suivant à la cuisine, elle se demanda pour la énième fois depuis ce matin, ce qui lui avait pris de faire ça. C'était une bêtise qu'elle n'aurait jamais dû commettre, mais ça avait été tellement bon. Une expérience au-delà de tout, mais une expérience qu'il devait ignorer à jamais. Elle plaqua donc son plus beau sourire sur son visage et avança d'un pas déterminé vers la cuisine, où elle se heurta à un mur. Il s'était arrêté brusquement au beau milieu du couloir et ses yeux brillaient d'une lueur étrange. Mélanie sentit toute sa détermination s'envoler et recula d'un pas, effrayée. Il s'avança vers elle, sûr de lui et de sa supériorité, et lui demanda :

- Je te trouve bien gentille, ce matin. T'as quelque chose à me demander ?

Elle déglutit péniblement, tant sa gorge était sèche. Elle voulu lui répondre, mais aucun sens ne sortit de sa bouche. Elle secoua la tête de droite à gauche, tandis que ses yeux s'embuaient.

- Alors... quelque chose à te faire pardonner ?

Cette fois, son cœur manqua un battement et elle eut toutes les peines du monde à ne pas s'effondrer à ses pieds. Elle se sentait à l'étroit dans ce couloir et avait besoin d'air. Elle voulait aussi cacher ses larmes qu'elle avait du mal à retenir. Ses sentiments s'emmêlaient, la culpabilité succédant à la panique, puis le découragement. En quelques minutes, elle eut envie de toute abandonner et de s'effondrer en larmes en lui demandant pardon ; et l'instant d'après, elle se montrait combattive et prête à emporter son secret dans sa tombe. L'angoisse allait grandissante et l'oppressait de plus en plus. Elle avait l'impression que sa tête allait éclater. Elle avait vraiment besoin de s'isoler, de se retrouver seule le temps de se reprendre et de réfléchir.

- Tout va bien, alors laisse-moi passer.

Elle le bouscula pour entrer dans la cuisine et pris alors conscience de toute l'horreur de la situation. Là, sur le plan de travail, la preuve de sa faute était exposé aux yeux de tous, et surtout à ses yeux. Comment avait-elle pu être aussi stupide ? Alors elle n'y tint plus et explosa.

- Oui, c'est vrai, j'ai craqué. Je n'ai pas pu résister à la tentation. Mais il était là et pas toi. Et moi, j'en avais envie, tellement envie. Je n'ai pas pu m'en empêcher. Je me suis jeté sur lui et... et...

Son corps était secoué de sanglots et elle ne parvint pas à terminer sa phrase. Elle avait eu terriblement peur qu'il découvre ce qu'elle avait fait et, en même temps, elle se libérait d'un poids en lui racontant. Mais maintenant, elle craignait sa réaction, redoutait les conséquences de ses actes.

Contre toute attente, il la serra dans ses bras et la réconforta.

- Tout va bien. Je ne t'en veux pas, ça peut arriver à tout le monde.

- Mais qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? gémit-elle.

- Eh bien... on va juste aller racheter du beurre à la supérette.
Et il l'enlaça plus fort en se disant que son régime commençait vraiment à lui monter à la tête.

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 20:52

 

En 2010, j'ai participé à un atelier d'écriture.

Principalement par curiosité, car je n'ai jamais prévu de me mettre réellement à l'écriture.

L'expérience a été vraiment sympa. ^^

 

En voici un petit aperçu :

 

Exercice : l'incipit

Écrire un texte à partir d'une première phrase donnée :

« Elle savait que l'hiver était fini quand elle entendait le bruit de l'eau. »

 

 

Elle savait que l'hiver était fini quand elle entendait le bruit de l'eau, car la première chose que faisait Bernie était de se doucher. En même temps, après plusieurs mois d'hibernation, il avait plutôt intérêt si il voulait entrer dans la cuisine, ce qui était généralement sa deuxième destination. Elle lui préparait donc son petit-déjeuner, ou plutôt ses petits-déjeuners. Il avait toujours une faim de loup en se réveillant. Son gros nounours qu'elle l'appelait !

Oh ! Elle avait été surprise au début. Pensez donc, un homme qui dort le tiers de l'année ! Bien entendu, il avait été consulté, mais aucun médecin n'avait pu découvrir quoi que se soit. Quand on leur avait gentiment proposé de devenir un rat de laboratoire, il avait refusé et était parti s'installer dans les montagnes. Et maintenant, il était heureux.

C'est vrai que parfois elle s'ennuyait, seule dans cette cabane isolé, mais le reste de l'année, Bernie était le meilleur homme qu'une femme puisse rêver. Et c'était tout ce qui comptait.

Son gros nounours qu'elle l'appelait !

 

 

 

Exercice : Chaque participant écrit un mot lié à la photo qu'il a devant les yeux. Écrire un texte à partir de la photo et de la liste de mots.

Tous les mots sont utilisés dans l'ordre.

- artiste

- orgueil

- conquérant

- Italie

- peintre

- observation

- courageux

- italien

 

Lupo se prenait pour un artiste. Depuis son plus jeune âge il adorait peindre, dessiner, colorier, créer... de tout à partir de rien. Très vite, il sut ce qu'il voulait faire de sa vie. Et toute ses études tournèrent autour de l'art. Le problème, c'est que Lupo n'était pas doué. Personne ne s'intéressait à son travail, ses professeurs le traitaient de bon à rien, et même ses parents se morfondaient de le voir persister dans une voie qui ne le mènerait nulle part. Mais Lupo avait beaucoup trop d'orgueil pour admettre son échec et il s'obstinait.

Sa détermination et ses connaissances lui permirent de finir son cursus, de justesse, mais aucun artiste ne voulut le prendre comme apprenti. Jusqu'au jour où il rencontra Philippe Dumourier, un vieux céramiste français installé dans la région. Lupo fut impressionné par cet artisan venu s'établir dans un pays étranger. Philippe voulait conquérir le cœur des gens grâce à son art et se surnommait lui-même « le Conquérant ». Lui aussi fut impressionné par ce petit étudiant passionné et prêt à tout pour que l'Italie reconnaisse son talent. Il décida alors de lui donner sa chance et fit de lui son assistant.

Pour commencer, Lupo pourrait peindre les céramiques car la vue du maître commençait à baisser. Le jeune homme réalisait ainsi son rêve de toujours en devenant peintre. Certes, son travail n'avait rien à voir avec les grandes toiles de maîtres qu'il avait imaginé produire, mais il aimait ce qu'il faisait. Philippe était un bon professeur et un excellent ami. Tous deux pouvaient rester des heures dans l'atelier sans se parler, puis se retrouver le soir pour discuter de tout et de rien.

Lupo ne le savait pas, mais son professeur veillait toujours à consacrer quelques heures par semaines à l'observation de son travail. Il scrutait le moindre détail, la plus petite erreur ou le plus léger liseré peint par son élève. Et il dut reconnaître que celui-ci avait réellement du talent. Peut-être pas celui d'un peintre sorti d'une grande école et ayant appris des plus grands, mais un don certain pour l'harmonie des formes et des couleurs. Philippe connaissait le parcours de Lupo, ses difficultés à l'école, ses nombreuses tentatives ratées pour intégrer l'atelier d'un véritable peintre, l'amertume de ses parents qui ne supportaient plus de la voir s'obstiner dans une voie qui n'était pas la sienne. Mais le jeune homme supportait tout ça par amour de la peinture. Il savait le garçon courageux et était convaincu qu'un jour, ses céramiques deviendraient célèbres dans tout le pays, notamment grâce à ce jeune artiste italien.

 

 

 

Exercice : Textes très courts à partir d'une photo

Chaque texte commence par « C'est l'histoire de... »

 

 

C'est l'histoire d'un chat qui attend son maître. Mais celui-ci ne revient pas et le chat attend, attend...

 

C'est l'histoire d'un homme incroyable. Avec sa cape étoilée, il réalise ses tours au milieu de la foule. Peu de gens le remarque, mais moi, je ne l'ai jamais oublié.

 

C'est l'histoire d'un homme qui peint. Pas un peintre, juste un homme qui peint. Mais ses tableaux sont invendables. Peu importe, ce n'est pas un peintre, juste un homme qui peint.

 

C'est l'histoire d'un prince qui vit de l'autre côté du lac. Tous les soirs, il allume les lumières du château et danse dans sa grande salle de bal. Seul.

 

C'est l'histoire d'une petite fille qui cherche son chien. Il s'est sauvé pendant sa promenade matinale, en la laissant seul dans cette grande maison vide. Elle aimerait tant le rejoindre.

 

Dommage que je n'ai plus les photos :(

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 15:46

Ce texte est l'un des premiers que j'ai écrit. Enfin un des premiers dont j'ai encore une trace. ^^

Le personnage avait été imposé, défini à l'avance avec une amie.

Sandy est un anti-héros, méchant, manipulateur, dominateur, irrespecteux...

et tous les défauts dont on peut l'affubler.

Une de ses grandes caractéristiques ? Il déteste son prénom !

Un thème était imposé pour ce texte : la folie et j'ai choisi de m'inspirer du livre d'Erasme pour mon histoire.

 

 

 

UNE FOLLE SOIREE

 

 

    L’air environnant est chargé d’humidité et un plic-ploc incessant commence sérieusement à me taper sur les nerfs. L’obscurité qui m’entoure m’empêche de voir où je vais et le terrain accidenté n’est pas là pour me faciliter la tâche. Mais les parois poisseuses me guident sur les pentes escarpées et les montées abruptes du lieu.

Cela fait maintenant près d’une demi-heure que j’avance dans cet endroit pestilentiel et inquiétant quand un hurlement se fait entendre. Qu’est-ce que cela peut bien être ? Plus j’avance et plus l’endroit devient bruyant : des cris, des rires et même des chants. J’approche sans doute de mon but…

 

    La lumière soudaine me brûle les yeux et une forte musique me perce les tympans. Dans la vaste caverne, les couleurs vives des nombreuses décorations se mêlent aux tenues les plus exubérantes des invités. Mes yeux ont du mal à s’acclimater à ce brusque changement et cherchent péniblement des repères quand une plantureuse blonde s’approche de moi d’une démarche aguicheuse. Le profond décolleté de sa petite robe rouge à paillettes révèle une poitrine généreuse qu’elle m’agite bientôt sous le nez.

- Sandyyyyy !!! Qu’est-ce que tu faisais ?!?!?! Tout le monde t’attend !!! Mais d’abord embrasse-moi !

- Toujours aussi impatiente, Vénus !

J’agrippe alors violemment la somptueuse déesse par la taille et applique ma bouche rugueuse sur ses lèvres pulpeuses. Malgré une faible résistance de circonstance, je parviens rapidement à prendre possession de sa bouche et nos langues se caressent avidement, suscitant une réaction immédiate entre mes jambes. Je finis par lâcher la déesse qui repart guillerette vers un autre de ses amants.

- Salut Sandy !

 

    Quelqu’un m’appelle à nouveau, mais peu de personnes ont le sourire ravageur et surtout le sex-appeal de la déesse de la beauté. Entendre ainsi l’horrible nom par lequel deux vieillards ont choisis de m’humilier me ramène soudain à la réalité. Je me retourne lentement vers Anoia, déesse de l’étourderie, et la toise lentement des pieds à la tête. Comme toujours, la jeune fille ne prête aucune attention à ce qui se passe et son intérêt se porte déjà vers une autre personne, au fond de la grotte.

- Ne fais pas attention à elle, tu sais comment elle est.

Une belle brune s’avance langoureusement vers moi. Sa longue robe blanche plissée est bien moins provocante que la mini jupe de Vénus mais la transparence du tissu en est tout aussi suggestif. Déesse mais aussi maîtresse de cérémonie, la Folie est adulée de tous ses invités et j’ai la chance d’être dans ses petits papiers.

- Je commençais à me demander si tu ne t’étais pas perdu !!!

- J’ai bien failli !!! T’aurais pas un moyen plus facile pour me faire venir ici ?!?!

- De quoi tu te plains ? Tu es tout de même le seul être humain vivant à être accepté ici.

- ….Mouais….

- Allez viens, j’ai encore quelques invités à saluer.

    La jeune femme me prend par le bras et me conduit gentiment mais fermement vers le centre de la salle. Nous croisons de nombreuses divinités plus ou moins importantes, tel que Pan, au centre de l’attention avec ses chants et ses danses, Cupidon, le chérubin frivole qui ne cesse de passer des bras d’une nymphe à l’autre, le Dieu de la Bonne Chère, fidèle compagnon de la Folie et organisateur du buffet, Léthé, déesse de l’Oubli assoupie dans un coin, Mercure, en train d’organiser une partie de dés truqués ou encore Bacchus, dont les joues et le nez rouge ainsi que les blagues graveleuses montre toute l’étendue de son ivrognerie. Mon hôtesse m’abandonne rapidement au milieu de tous ces gens pour saluer ses invités, embrasser ses amants et continuer les préparatifs de cette folle soirée.

 

    Je me dirige alors vers le buffet et me sert un double whisky, félicitant les Dieux d’avoir abandonné l’hydromel, bien trop sucré à mon goût. C’est alors que je bouscule la jeune femme se trouvant derrière moi :

- Tu peux pas faire attention ?!?!?!

- Et tu pouvais pas te trouver ailleurs !?!?!

Une main sur la hanche, l’Amour-propre me lance un regard plein de mépris. Ses cheveux bruns coupés au carré encadrent un joli visage dont les traits sont malheureusement durcis par ses sourcils froncés et ses lèvres pincées.

- C’est tout ce que t’as à me dire après tout ce temps ?

- Cela ne fait tout de même pas si longtemps qu’on ne sait pas vu, Philautie. Aurais-tu déjà oublié ?

- Je ne suis pas sûr que tu puisses assimiler ta prétention et ton arrogance avec moi !

- Moi je trouve ça formidable d’être aussi confiant, intervient la Flatterie. Tout le monde ne peux pas se targuer d’avoir une armée de sous-fifre prêt à accomplir le moindre de ses désirs.

- Des larbins, oui !!! Ils font tout le sale boulot et c’est cet insolent qui en récolte tous les lauriers !

- Que veux-tu… ils m’adulent. Je ne peux pas les décevoir. Et puis j’ai toujours besoin d’eux pour les sales besognes. Ils peuvent toujours servir…

Le pas assuré et le sourire aux lèvres, je quitte les deux sœurs aux physiques si différents, la longiligne et austère Philautie et la boulotte et rieuse Colacie, pour rapidement me retrouver face à Misoponie. Nonchalamment appuyée contre une stalagmite, un verre à la main, la déesse de la Paresse semble perdue dans ses pensées.

- Qu’est ce que tu fais ici ?

Je n’attends pas vraiment de réponse car je sais déjà ce qu’elle va me dire.

- …Rien…

Comme d’habitude.

Je prends un verre sur le plateau qu’un jeune éphèbe passant à côté de moi porte et dans le silence le plus complet, nous buvons ensemble.

- T’es… venu ici… tout seul… ?

- Bien obligé ! Je suis le seul humain accepté ici je te rappelle !

- Bah… T’es pas obligé de venir…

- Toi non plus

- …Ouais…

Le silence se fait de plus en plus pesant et je commence à ressentir une certaine tension sur mes épaules comme à chaque fois que je suis avec la Paresse. Je la connais depuis tellement longtemps maintenant.

- C’est clair que ça fait un bail.

J’oubliais qu’elle lisait dans les pensées.

- Je crois… que tu dois être la plus jeune personne… que je côtoie si souvent… Depuis toujours… tu n’as jamais rien fait par toi-même…

- Si d’autres sont prêts à le faire pour moi, pourquoi je me fatiguerais ?

- Personne ne va réussir tes études.

- Ça c’est pas pareil, ça sert à rien. J’aurais toujours quelqu’un pour faire le travail à ma place. Tant qu’on m’apporte mon repas, mes fringues ou de l’argent, que veux-tu que je fasse de plus ?

- …ouais…

Rester plus longtemps avec elle va complètement m’assommer. Sans la prévenir, je tourne les talons et traverse la salle pour m’éloigner de l’aura pesante de Misoponie. Elle ne tente même pas de me retenir ou de m’appeler.

 

 

   Les whiskies se succèdent, les heures s’égrainent et les discussions s’enchaînent. La plupart des invités ne me sont pas inconnus. Certains sont d’anciens hommes morts depuis plus ou moins longtemps et régulièrement invités dans les Iles Fortunées comme Laclos, le marquis de Sade ou Jacques l'Éventreur. D’autres sont des dieux et déesses, compagnons de la Folie, tel que Tryphé, déesse de la Mollesse, une rondouillarde vielle femme ou encore Hédoné, déesse de la Volupté, dont la longue robe multicolore est assortie aux rose qui compose sa couronne.

   Le plus important des invités de la Folie est sans aucun doute Zeus, maitre de l’olympe, que la déesse peut s’enorgueillir d’avoir à sa botte. En effet, celui-ci ne peut résister à une paire de sein et la Folie en compte dans son entourage plus qu’il n‘en faut pour satisfaire l’appétit sexuel du Dieu de la foudre. Il est d’ailleurs le dernier invité que je n’ai pas encore salué mais chacun sait qu’il faut toujours garder le meilleur pour la fin.

- Sandy ! Je commençais à me demandais si tu ne voulais pas être foudroyé.

L’accolade qu’il me donne est amicale mais aussi assez forte pour me montrer que le vieux crouton a encore de la force.

- Alors, comment c’était la dernière fois ? On a pas eu le temps d’en parler vu que j’étais pressé.

- À ton avis ? Les pucelles abusées sont toujours les meilleures.

- Tu sais, c’est bien parce que c’est toi ! Autrement je t’aurais foudroyé sur place pour avoir posé les yeux sur la même fille que moi.

- Bah c’était sympa à trois. Et puis je te remercie quand même d’avoir accéléré les choses. Sinon ça m’aurait pris des mois pour lui faire croire à une connerie pareille.

- C’est vrai que la demoiselle était exigeante. Se réserver pour Dieu. Quelle connerie !! Enfin, deux, trois miracles et elle était subjuguée.

- Ouais. Par contre, on a pas eu de mal à lui faire croire que les choses divines étaient du fait de deux personnes. À mon avis, elle attendait que ça.

Le rire gras du Dieu résonne dans toute la grotte mais les convives habitués n’y prêtent aucune attention. Je souris aussi en pensant à cette jeune fille qui avait eu l’honneur d’occuper mon lit.

Me tenant toujours par le cou, Zeus m’entraîne au fond de la grotte.

- Allez viens ! La soirée ne fait que commencer. La Folie nous a ramené quelques jolies nymphe à trousser.

Entrouvrant un rideau, le Dieu découvre une alcôve où nous attendent cinq nymphes des bois à demi-nues étendues sur des draps de soie.

- Oui ! La soirée ne fait que commencer !

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