Titre original : The Road
Ecrit en : 2006
Traduction de François Hirsch
Editeur : Edition de l'Olivier
Paru en France en : 2008
244 pages
ISBN : 978-2879295916
Dans un monde dévasté, un homme et son fils essaient de rallier le sud, où ils espèrent trouver une hypothétique amélioration de leur conditions de vie. Entre la pluie, le froid, les cendres, la faim, la maladie... ils tentent de survivre dans un monde où les quelques hommes restant font preuve de violence et de cannibalisme.
Comment inculquer de quelconques valeurs à un enfant, comme la compassion, la solidarité ou l'espoir, quand on y croit plus soi-même, quand elles n'existent plus ?
Wouah ! Je m'épate moi-même d'avoir réussi à écrire ce résumé. Parce que honnêtement, il ne se passe pas grand-chose dans ce lire. J'aurai aussi pu le résumer ainsi : ils marchent, ils dorment, ils mangent quand ils trouvent de la nourriture, - oh chance ! Quelques jours de plus en vie, - et ils continuent de marcher.
On ne sait rien sur rien, sur les personnages, sur ce qui s'est passé, sur ce qui se passe, sur la motivation des deux "héros"... On ne fait que les "regarder" marcher et manger/ne pas manger.
C'est long, ennuyeux morne, sans intérêt.
Après avoir lu les premières pages, j'ai dû me faire violence pour ne pas abandonner. L'écriture n'a aucun sens, c'est du n'importe quoi au niveau de la narration.
L'auteur ne connaît pas les virgules, ce qui ne facilite pas la lecture. À côté de ça, il multiplie les énumération à rallonge et les accumulation de "et" en une seule phrase, suivi en général par des morceaux de phrases sans verbes. Dans un même paragraphe, le sujet n'est pas toujours le même et ne cherchez pas à savoir qui parle, il n'y a aucune ponctuation ou règle de dialogue !
Paraît que c'est un effet de style qui accentue le côté sans espoir du récit. Ça barbe surtout le lecteur, lui complique la tâche et l'oblige à revenir en arrière parce qu'il n'a rien compris à ce qu'il vient de lire.
Au bout d'une vingtaine de pages, je n'avais qu'une hâte : finir ce roman et passer à autre chose. L'histoire est creuse, la réflexion peu approfondie, le récit sans surprises, aucun rebondissements, et il y a plein d'éléments incompréhensibles. L'avantage quand on reste très mystérieux, c'est que tout le monde se fait sa propre interprétation et on peut y voir plein de choses qui n'y sont pas. La route de Cormac McCarthy, un roman faussement intellectuel qui se révèle en fait insipide, ennuyeux, sans saveur et surtout, extrêmement mal écrit.
J'ai lu ce livre dans le cadre du Baby Challenge Drame de Livraddict